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175 ans de présence mariste à Toulon, 18-19 septembre 2021.

Le Centre Culturel et Spirituel Mariste (CCSM) fête les 175 ans de la présence des Maristes à Toulon à l’occasion des journées du Patrimoine 2021.

Dans les premières années du XIXème siècle, au crépuscule de l’Empire et après les ébranlements de la Révolution, un groupe de jeunes gens de la région lyonnaise, réunis au grand séminaire Saint-Irénée à Lyon, tenait de nombreuses réunions où ils se demandaient comment « réparer l’Eglise » si lourdement éprouvée. L’un d’entre eux, Jean-Claude Courveille, leur fit part de son intime conviction, reçue aux pieds de la statue de la Vierge au Puy, devant laquelle il priait, que celle–ci lui avait dit : « J’ai été le soutien de l’Église naissante, je le serai aussi à la fin des temps » ». Ensemble, ils étaient convaincus qu’il n’était plus possible de restaurer l’Église à la manière de l’Ancien Régime. Le clergé et les religieux ne devaient plus se compromettre avec les puissants et les gouvernants, il fallait revenir aux sources de l’Évangile. Marie, la mère de Jésus était leur inspiratrice. Ils voulaient la choisir comme modèle du vrai disciple du Christ. En s’inspirant de sa manière et de son exemple pour retisser le manteau déchiré de l’Église, ils voulaient être « attentifs aux grand besoins des peuples » et désiraient faire le bien « comme inconnus et cachés dans le monde ». Autrement dit sans tambours ni trompettes, mais tout simplement en se rendant proche des plus éloignés du Christ et en travaillant de toutes leurs forces à bâtir une Église de la miséricorde et de la fraternité.

En juillet 1816, une douzaine d’entre eux s’engagent à Fourvière devant la statue de la Vierge Marie à fonder une société de religieux qui porte son nom. Parmi les premiers compagnons se trouvent Jean-Claude Colin et Marcellin Champagnat, considérés comme fondateurs. Ils seront rejoints quelques années plus tard par Pierre-Julien Eymard et Pierre-Marie Chanel, tous deux canonisées. Au printemps 1836, le pape Grégoire XVI approuve la nouvelle congrégation qui prend le nom de Société de Marie. Celle-ci avait répondu à son appel pour l’envoi de missionnaires aux confins de la terre dans les îles du Pacifique. Dès la fin de 1836, un premier groupe de religieux, pères et frères, s’embarque pour l’Océanie depuis le port du Havre. Et ensuite plusieurs autres suivront, dont celui de Mgr Douarre pour la Nouvelle Calédonie, depuis le port de Toulon.

Voilà nos premiers Maristes à Toulon dans les années 1845-46. Il fallait du temps pour armer un bateau et patienter en ville plusieurs mois avant le départ pour les îles. Les missionnaires s’installent notamment rue du Bon Pasteur à Toulon et s’occupent de l’éducation de quelques enfants. Ils le font si bien que la population les réclame et souhaite leur installation permanente. En 1847, ils ouvrent un collège dans un ancien couvent de Capucins à La Seyne-sur-Mer. Celui-ci sera dirigé pendant plusieurs années par Pierre-Julien Eymard qui deviendra un des grands promoteurs de l’adoration nocturne du Saint Sacrement. Le collège de la Seyne, devenu l’Institution Sainte-Marie, accueille notamment des élèves en préparation au concours de l’École Navale.

Institution Sainte-Marie de La Seyne-sur-Mer, photo ancienne

Bientôt les Toulonnais veulent eux aussi avoir leur collège, c’est ainsi qu’ouvre le collège Saint Joseph qui s’installe bientôt à l’angle de la rue Peiresc et de la rue Dumont d’Urville, là où se dresse maintenant une tour de verre devenue un grand hôtel. L’adoration nocturne se développe et le besoin se fait sentir d’avoir à Toulon une maison pour accueillir les adorateurs et où ils puissent se reposer. En 1896, la résidence de la rue Victor-Clappier est fondée. Elle réunit une villa sise rue Gimelli et un immeuble construit sur la rue Clappier, les deux étant reliés par une chapelle. Celle-ci va devenir Notre-Dame de l’Espérance. Les Pères résidents assurent divers services dans l’Église de Toulon et vivent très modestement. L’un des leurs a l’idée de dédier la chapelle à sainte Rita de Cascia, une sainte très vénérée à Toulon où résident un bon nombre d’habitants d’origine italienne. La chapelle prend alors le nom de chapelle Sainte-Rita. De nombreuses personnes traversant des épreuves dans leur vie viendront et viennent encore s’y recueillir.

La résidence de la rue Clappier se développe. Elle accueillera pendant quelques années les filles de l’école Fénelon, tenue par les Sœurs Maristes avant son transfert au Mourillon. Un foyer du marin offrait aux matelots un lieu de détente et de rencontres, notamment avec leurs aumôniers dont les plus connus furent les PP. Podevigne et Chomienne. La chapelle est ouverte au public et les pères reçoivent les fidèles. D’autres accompagnent des mouvements d’action catholique ou sont engagés dans des œuvres de charité.

Aujourd’hui, après 175 ans de présence dans l’aire toulonnaise, les Maristes, laïcs et pères, animent trois écoles : Sainte-Marie de La Seyne, Saint-Joseph de la Cordeille à Ollioules et Fénelon, quartier du Mourillon. Elles scolarisent près de 5000 élèves. La résidence de la rue Victor Clappier et la chapelle Sainte-Rita sont devenues un Centre Culturel et Spirituel Mariste (CCSM). Et divers groupes de laïcs s’inspirent de la spiritualité mariste pour vivre leur engagement chrétien dans la cité. Le CCSM est animé par une équipe de laïcs et de religieux et il propose à tous ceux qui le souhaitent, un lieu et des activités pour se développer personnellement, culturellement et spirituellement. Celles-ci vous sont proposées dans le livret programme de l’année 2021/22.

Le site de la rue Victor-Clappier est devenu pour tous les Maristes de la métropole toulonnaise leur maison, un espace de rencontres, de dialogue, et de célébration.

O. Laurent

Chapelle Sainte-Rita, Notre-Dame d’Espérance, Toulon

Note brève sur la mission des Maristes à Toulon.

La mission des Maristes à Toulon s’articule autour de trois axes : le soutien et l’accompagnement des trois écoles maristes, particulièrement des équipes d’aumônerie, l’animation du Centre Culturel et Spirituel Mariste en centre ville (Rue Victor-Clappier, chapelle Sainte-Rita) et l’appui aux divers groupes qui vivent leur engagements de chrétiens en s’inspirant de la spiritualité mariste.

Dans ces différents lieux, les Maristes, religieux et laïcs, se rendent particulièrement attentifs à celles et ceux qui souhaitent participer au renouveau de l’Église et à celles et ceux qui sont sur le seuil ou qui ne connaissent pas la Bonne Nouvelle de l’Évangile.

En septembre, à l’occasion des Journées du Patrimoine, les 18 et 19 septembre 2021, les Pères Maristes fêteront le 175ème anniversaire de leur présence dans le diocèse de Toulon.

L’orientation du programme des activités du Centre Spirituel et Spirituel Mariste qui est animé par une équipe de laïcs et de religieux pour l’année prochaine s’articule autour du thème : « Tisser les liens de la fraternité ».

Dans le futur programme :

-Une série de propositions pour mieux se connaître, méditer ( méditation chrétienne, méditation de pleine conscience, yoga et méditation), développer ses talents ( ex. atelier d’écriture),

-Des conférences sur différentes questions de société animée par la pastorale des migrants, l’équipe Laudato Si, les écoles maristes pour réfléchir à l’après-Covid, sur les enjeux et défis de l’éducation.

-Des ateliers pour approfondir ensemble les fondamentaux de la foi, animés par des théologiens laïcs et religieux : bibliques sur Les Évangiles de l’enfance, le Deutéronome ; théologiques sur l’Église, le Credo.

Le Centre accueille divers groupes et associations qui y tiennent leurs réunions périodiques. Welcome, La Cimade, Kangourou, Les Petits Frères des Pauvres, le groupe des veuves, le groupe des mères chrétiennes… Environ 15 associations ou groupes sont usagers de nos locaux.

La chapelle est ouverte en semaine matin et soir et une équipe de personnes se relaie à l’accueil. Une messe en semaine est dite à 12 h10, du lundi au vendredi. La messe dominicale est à 10 h. Elle rassemble entre 40 et 70 personnes et l’animation est assurée par quatre équipes liturgiques. La messe dominicale réunit de plus en plus des personnes engagées à divers titres dans la mission mariste et des habitants du quartier.

L’avenir de la présence mariste dans la Var de plus en plus portée ensemble par les laïcs et quelques religieux se réfléchit dans la cadre d’un Conseil de la Vie Mariste qui réunit des représentants des écoles, du Centre, des groupes de spiritualité et qui s’engage pour la mission de faire aujourd’hui l’œuvre de Marie.


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